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Immagine del redattoreSara Boanini

L'histoire d'une protestation: la loi de sécurité globale

Big Macron is watching you “, "À quand un vaccin contre la violence policière ?" et le plus connu "Liberté, égalité, filmez" ne sont que quelques-uns des slogans qui se répandent depuis presque un mois désormais sur les places françaises pour protester contre la loi de

sécurité globale.


À dire la vérité, l’article qui a particulièrement enflammé les manifestations c’était le 24 ème , celui qui réprimerait pénalement la diffusion, dans le but de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique de l’intéressé, d’ images ou de vidéos des agents de la police nationale ou de la gendarmerie nationale et qui prévoirait des sanctions allant jusqu’à un an de prison et 45 000€ d’amendes pour les contrevenants.

Un article qui pourrait donc, selon la plupart des citoyens, réprimer leur liberté et surtout un moyen fondamental pour combattre la violence policière en France, là où elle n’est pas encore reconnue comme systématique par un « aveuglement coupable », comme le décrit le journal français « Le temps ».

La proposition de loi dans son intégralité peut toutefois être considérée controversée, vu son ambition d’augmenter le pouvoir de la police municipale, avec la promesse d’en créer une même à Paris, l’extension des missions pour la sécurité privée et l’utilisation des drones comme outil de surveillance.


Le timing n'est quand même pas des meilleurs.

Le 21 novembre dernier, le producteur de rap Michel Zecler a été frappé et insulté par des policiers tandis qu’il rentrait dans son studio de musique pour prendre son masque.

Cet acte de violence inouïe a été considéré scandaleux par la France, encore bouleversée face aux images de l’évacuation d’un camp de migrants en Place de la République, dans la capitale française.

Macron l’a décrite comme une « agression » qui fait « honte », tandis que le ministre de la Justice Dupond-Moretti -oui, celui qui dans le dernier article on a vu être l’objet d’une enquête- a utilisé le mot « scandale ».


Les protestations elles aussi se sont transformées en une véritable guerre urbaine.

Les comptes des photographes sur Instagram et les autres réseaux sociaux montrent des places en feu, des collègues et des manifestants frappés, même avec du gaz lacrymogène, par la police, collages dans les rues, phénomène toujours plus diffusé, et racontent également leur équipement détruit et des arrestations toujours plus fréquentes.


Exemple de collage crée par des jeunes françaises



Selon le dernier bilan, sur 52 350 manifestants, 95 auraient été interpellés, alors que 67 membres des forces de l’ordre auraient été blessés.

Malgré tout, les Français ont réussi à faire entendre leur voix.

Le texte de la loi, qui doit encore être approuvé par le Sénat, sera révisé et probablement

changé afin d'éviter des émeutes supplémentaires.


La photo de couverture a été tirée du compte Instagram @marionj.photo; ses projets sont marveilleux, allez la suivre!

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